Mort

3 articles

  • Jeux vidéo et responsabilité

    Approche écosystémiques des assuétudes

    Résumé La pratique de jeux vidéo est un phénomène culturel complexe, tant au point de vue individuel qu’au point de vue des relations et des appartenances. Il recouvre des pratiques, des expériences du monde, des innovations, des programmations et inventions d’une extrême diversité : presque tout peut faire l’objet d’un jeu vidéo ! Phénomène qui n’est pourtant pas sans limites, tant dans la façon dont il est conçu que dans ses effets néfastes, notamment d’addiction, sur le joueur et donc sur son entourage... Il est à mettre en lien avec la mutation psycho-sociétale observée de plus en plus dans les fonctionnements institutionnels, familiaux et sociétaux, et qui impliquent des changements radicaux d’ordre éthique, anthropologique, social, psychologique et épistémologique... Cet article examinera le jeu vidéo en particulier en rapport avec le jeu au sens général, lequel peut susciter autant l’engouement, l’adhésion (la passion ?) que l’aversion et le rejet intolérant.
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  • Platteau : Rencontre avec des rescapés du génocide rwandais : la transmission de l’irreprésentable est elle possible ?

    P-Q

    Résumé. Dix ans après le génocide Rwandais, c’est lors d’une formation sur la « gestion des émotions » qu’un espace privilégié s’avéra utile pour que des conseillers en trauma (soignants formés après le génocide pour aider les survivants) puissent enfin exprimer leurs propres traumatismes et leurs émotions vécues pendant le génocide. L’expression des émotions, très retenues au Rwanda, leur a permis de mettre des mots sur une douleur « tue » depuis 10 ans. Cette expérience groupale, favorisée par des mises en représentation non verbales, montre l’intérêt de partager un traumatisme collectif et l’intérêt de se réapproprier son histoire et ses propres pertes. Abstract. Ten years after the Rwandan genocide and during a training session on the management of emotions, it apparead necessary to construct a privileged space in which advisers specialsed in traumatic states (who received a special training to help survivors) could at last express their own traumas and emotions linked to the genocide. On this occasion they could thus put words on suffering that remained hidden and pent up for ten years. This collective experience, stimulated by use of non verbal representations, has shown the value of sharing a collective trauma and re-appropriating one’s history and accepting one’s losses.
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