Gaillard : REDUCTEURS DE VARIETE EN PSYCHOTHERAPIE : LES OBJETS-MIROIR

REDUCTEURS DE VARIETE EN PSYCHOTHERAPIE : LES OBJETS-MIROIR

Jean-Paul GAILLARD
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Summary : Variety reducer in psychotherapy.. the mirror-objects. -The author proposes a reflection on joining processes in therapy. Then, he describes two therapeutic objects, made around the concept of variety reducer : the flfSt is specific of bereavement processes, the second of separating-individuation processes. Because of the dynamic characteristics of these objects, he gives them the Dame of rnirror-objects.

Resumen : Reductor de varietad en psicoterapia.. objetos espejos ; -El autor propone una reflexi6n en torno a los procesos de afiliaci6n en psicoterapia. Describe a continuaci6n dos objetos psicoterapéuticos, construidos en torno al concepto de reductor de variedad : un objeto especffico de los procesos de luto, otro objeto especifico de los procesos separaci6n- individuaci6n. Llarna estos asuntos : « objetos-espejo ».

Mots-clés : Complexité -Réducteur de variété -Psychothérapie -Objets-miroir -Deuil -Séparation-
individuation.

Keywords : Complexity -Variety reducer -Psychotherapy -Mirror-objects -Bereavement -Separating- individuing processes.

Palabras claves : Complejidad -Reductor de variedad -Psicoterapia -Objetos espejos -Luto -Separaci6n- individuaci6n.

Réducteur de variété

Nous devons à Stafford Beer le concept de variety reducer (Beer, 1959), traduit en français par réducteur de complexité, ce qui, nous semble-t-il, prête à contresens, dans la mesure où cette traduction peut induire une confusion très dommageable entre deux concepts fort différents : complexité et complication.

Ainsi, l’association : logique causale linéaire plus réductionnisme, utilisée en thérapie familiale, peut être considérée comme un réducteur de complexité, dans la
mesure où elle élimine de son champ l’ensemble des interactions entre les membres de la famille, laquelle ne peut alors plus être modélisée comme un système. Cette combinaison logique peut permettre, dans le même temps, d’accumuler et intégrer les détails les plus variés et les plus fins concernant, par exemple, les comporte- ments de chacun des individus pris séparément. La logique causale linéaire et le réductionnisme sont de fait les deux grands simplificateurs de mondes qui ont fait la fortune du paradigme-maître cartésien ; ils montrent une réelle efficacité dans leur capacité à construire des univers faits de la juxtaposition de machines triviales. [3] ». Edgar Morin les réfère au « paradigme de la simplicité », par opposition au « paradigme de la complexité » (Morin, 1996).

A l’inverse, lorsque Stafford Beer met en place, au Chili, son réseau Cybersin, [4] le type de…

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