Schizophrénies au quotidien. Approche systémique en psychiatrie publique. Par Jean-Claude BENOIT, Erès, 2006.

Peut-on travailler avec les familles des patients présentant des pathologies mentales ? Comment aborder ces familles ? Jean-Claude Benoît propose dans son ouvrage une pratique relationnelle positive dans l’approche des soins.

Introduction

Le contexte qui précédait l’approche systémique en psychiatrie : celui de la logique médico-sociale qui cherchait à donner des réponses à des souffrances souvent prolongées, avec des durées d’hospitalisation indéfinies et une absence de contact précis avec l’environnement personnel, en particulier familial, des patients et patientes.
J-C. Benoît propose une pratique relationnelle positive dans l’approche des soins psychiatriques.

La pathologie mentale sur laquelle l’approche se centre dans ce livre : la schizophrénie (ou autisme lorsqu’on parle d’enfants).

Symptômes concordants dans les 2 principaux types de classification (OMS – DSM –IV) :
 Idées délirantes de thème bizarre
 Hallucinations auditives ou modifiant le monde extérieur
 Propos discordant ou mutisme
 Inhibitions ou excitations corporelles
 Affaiblissement de l’affectivité
 Troubles et dysfonctionnements sociaux
 Bizarreries comportementales.
Trait principal : ambivalence – refus de soi et des autres.

Schizophrénies et autisme sont les pathologies les plus difficiles à soigner. Elles nécessitent des traitements complexes et de fréquentes hospitalisations.
Actuellement, et grâces aux avancées en matière d’aides médicamenteuses, les hospitalisations diminuent et les familles et l’entourage proche de la personne schizophrène deviennent les principaux pourvoyeurs de soins.
Les déraillements (pp. 21) peuvent être progressifs, mais au fil du temps, les paradoxes…

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