Peut-on travailler avec les familles des patients présentant des pathologies mentales ? Comment aborder ces familles ? Jean-Claude Benoît propose dans son ouvrage une pratique relationnelle positive dans l’approche des soins.
Introduction
Le contexte qui précédait l’approche systémique en psychiatrie : celui de la logique médico-sociale qui cherchait à donner des réponses à des souffrances souvent prolongées, avec des durées d’hospitalisation indéfinies et une absence de contact précis avec l’environnement personnel, en particulier familial, des patients et patientes.
J-C. Benoît propose une pratique relationnelle positive dans l’approche des soins psychiatriques.
La pathologie mentale sur laquelle l’approche se centre dans ce livre : la schizophrénie (ou autisme lorsqu’on parle d’enfants).
Symptômes concordants dans les 2 principaux types de classification (OMS – DSM –IV) :
– Idées délirantes de thème bizarre
– Hallucinations auditives ou modifiant le monde extérieur
– Propos discordant ou mutisme
– Inhibitions ou excitations corporelles
– Affaiblissement de l’affectivité
– Troubles et dysfonctionnements sociaux
– Bizarreries comportementales.
Trait principal : ambivalence – refus de soi et des autres.
Schizophrénies et autisme sont les pathologies les plus difficiles à soigner. Elles nécessitent des traitements complexes et de fréquentes hospitalisations.
Actuellement, et grâces aux avancées en matière d’aides médicamenteuses, les hospitalisations diminuent et les familles et l’entourage proche de la personne schizophrène deviennent les principaux pourvoyeurs de soins.
Les déraillements (pp. 21) peuvent être progressifs, mais au fil du temps, les paradoxes…