La situation de double lien Le modèle des communications paradoxales chez les schizophrènes

La situation de double lien

Le modèle des communications paradoxales chez les schizophrènes

Un facile contresens ferait de la notion de systémie, dans les sciences humaines, une formule de rigidité cybernétique. Tout à l’opposé, la théorie écosystémiquede Gregory Bateson nous guide souplement dans notre implication soignante. Pour modèles de l’interaction, elle adopte l’évolution vivante et la coévolution.

Face au physiologisme et au robotisme scientistes, qui contredisent notre expérience vécue d’individus et de psychothérapeutes, cette œuvre nous rappelle des faits simples et fondamentaux, tels que l’activité endogène primaire des organismes, l’évolutionnisme, les expériences de création, l’appui sur les valeurs, l’activité symbolique novatrice de l’espèce humaine (L. von Bertalanffy).

Selon Bateson, le terme lien appartient à ces données vivantes. Pour clairement percevoir la richesse conceptuelle et clinique de l’expression « double lien », il faut reprendre mot à mot la description princeps de cette notion interactionnelle, telle que l’apportent deux pages du texte original, Towards a theory of schizophrenia. Cette découverte s’est réalisée dans l’univers de la pathologie mentale la plus lourde, l’hôpital psychiatrique. Les familles aux relations les plus complexes, celles où se trouve un malade schizophrène avéré, constituèrent le foyer même de cette recherche. Et de cette recherche est née aussi une conception nouvelle de la créativité.

Un lecteur trouvera ce texte dans le livre Steps to an ecology of mind, découvrant les trésors d’un savoir pluridisciplinaire, construit peu à peu, dont les principes initiaux paraissent nourrir autant de branches qu’il est…

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