Intervention au colloque L’enfant et sa culture, Université catholique de Louvain., Faculté de psychologie et des sciences de l’éducation, Louvain-la-Neuve, 25-26 octobre 1995.
Toutes les cellules de notre corps veulent être libres et affirmer leur originalité en même temps qu’elles ne cessent de coopérer et d’établir avec les autres cellules une interdépendance relativement contraignante. Certaines cellules se rebellent, refusent le dialogue avec leurs compagnes, elles exigent une liberté totale... nous les qualifions de cancéreuses.
La même volonté d’indépendance et de collaboration se fait entendre au niveau des organes : l’indépendance du système digestif est réelle mais toute relative, l’organe ne peut survivre et exercer ses fonctions qu’en étroite relation avec les autres grands systèmes d’organes.
Au même titre que la cellule et que l’organe, le sujet pose la question de son autonomie. S’il se développe en parfaite indépendance de son environnement, on y verra un autiste. Si, par…